Etudes en cours
Territoires étudiés en Pays de la Loire
La Région passe des conventions pluriannuelles avec les départements , des communes et des intercommunalités de la Région. Ce travail concerté d'Inventaire du patrimoine a permis de couvrir 30 % du territoire en études topographiques et de mener de nombreuses études thématiques.
Loire-Atlantique et Vendée
Inventaire des ports de la façade atlantique
L’inventaire des ports de la façade atlantique en Pays de la Loire s’étend sur 368 km de côtes rocheuses et sablonneuses, dévoilant un littoral varié et une riche histoire maritime.
L‘étude porte sur la connaissance du patrimoine portuaire des côtes maritimes de Loire-Atlantique et de Vendée : l’évolution des paysages portuaires, les aménagements et équipements dédiés, les formes du bâti à la lueur de leur usage. Il s’agit de révéler les phases successives d’occupation d’un espace en mutation constante.
De l’Aiguillon-sur-Mer, au sud, à Mesquer, au nord, la côte maritime contrastée a offert des sites propices à l’aménagement de ports, de l’abri naturel des étiers aux baies ouvertes sur le large.
Points de contact entre deux milieux, lieux d’échange à l’échelle du territoire, les ports de pêche ou de commerce, de défense ou de plaisance sont le résultat d’une intervention sur un environnement naturel, à l’épreuve des aménagements urbains ou industriels liés à leur activité.
Cette étude entend élargir la démarche de connaissance en intégrant la dimension paysagère dans l’approche des ports et du littoral, ainsi qu’aux expressions vivantes du patrimoine culturel immatériel (PCI) : pratiques sociales, rituels, évènements festifs, savoir-faire, pratiques traditionnelles, mémoire et imaginaire portuaires.
Cette opération d’inventaire se poursuit jusqu’en 2024.
Pour s’informer, contribuer, participer :
Julien Huon, chercheur à l’Inventaire général – Région des Pays de la Loire
julien.huon@
paysdelaloire.fr
Loire-Atlantique
Le négoce des vins en vignoble nantais (XIXe-XXIe siècles)
Après l’étude des villages à communs menée avec le Syndicat de Pays du Vignoble Nantais, Pays d’art et d’histoire, l’Inventaire se poursuit à l’échelle des 29 communes de ce territoire et porte à présent sur le patrimoine lié au négoce des vins en vignoble nantais (XIXe-XXIe siècles).
Le Syndicat de Pays du Vignoble Nantais bénéficie depuis 2011 du label Pays d’art et d’histoire. Ce territoire, à la frontière de Nantes, se compose de 29 communes et constitue le cœur de l’AOC Muscadet Sèvre et Maine. Il offre à ce titre des paysages et des architectures dédiés à cette activité viticole.
L’étude s’appuie sur l’étude des bâtiments ayant appartenu aux négociants en vin : chais de vinification, bâtiments de stockage, locaux administratifs. L'attention se porte aussi sur les éléments essentiels au transport du vin : magasins en bord de Sèvre, gares et lignes ferroviaires.À l’échelle du Pays d’art et d’histoire, ce travail permet d’enrichir la connaissance du patrimoine viti-vinicole de ce territoire et de renouveler la présentation du parcours permanent du Musée du Vignoble Nantais.
Cette opération d’inventaire se déroule de 2021 à 2024.
Pour participer, contribuer, s’informer : Rémi Plotard, inventaire@ , 02 40 80 90 13 paysdelaloire.frRives de Loire
Mené en partenariat avec Nantes Métropole, l'inventaire du patrimoine des rives de Loire va s'étendre le long du fleuve, à l’échelle de l’agglomération nantaise.
L’étude porte sur la connaissance du patrimoine lié au fleuve dans la ville-centre et dans son espace environnant : l’évolution du paysage fluvial, les formes des aménagements et du bâti sur les rives, les usages et les pratiques liés à la présence du fleuve.
Les éléments et ensembles étudiés s’échelonnent principalement entre le XVIIIe siècle, époque des premiers aménagements portuaires, et la deuxième moitié du XXe siècle, marquée par les grands projets d’urbanisme.
L’habitat, l’espace et les édifices publics, la voirie et les aménagements industriels et portuaires, les ouvrages d'art, les installations hydrauliques etc. permettent de comprendre l’évolution de l’espace urbain et périurbain autour du fleuve, et plus généralement la façon dont le paysage ligérien a peu à peu été façonné.
Cette opération d'inventaire s’échelonnera de 2017 à 2022.
Les villages à communs du Pays du Vignoble Nantais
Mené avec le Pays du Vignoble Nantais, Pays d’art et d’histoire, l’inventaire se poursuit depuis 2014 à l’échelle des 29 communes de ce territoire et porte sur les villages à communs.
Un « commun de village » est une parcelle qui appartient de façon indivise aux habitants d’un hameau, appelé « village » en Pays du Vignoble Nantais. Elle peut porter une architecture -four à pain, puits… - ou être nue. Il peut aussi s’agir d’une mare, d’une pâture...
Autour des communs, le bâti est très imbriqué : les petites maisons (dont certaines datent de l’Ancien Régime) alternent avec les dépendances agricoles, qui s’appuient les unes sur les autres.
Les constructions s’organisent selon deux schémas principaux : en « îlots » bâtis sur le commun ou en « bordure » autour de cet espace.
Face à une pression foncière importante, l’étude permet de définir ce qui, dans les bâtis anciens et dans l’organisation des villages, peut être considéré comme un patrimoine. Au-delà, elle est l’occasion de s’interroger sur le vivre-ensemble, hier et aujourd’hui.
Cette opération d’inventaire s'est déroulée de 2014 à 2018.
Saint-Nazaire
Une richesse patrimoniale insoupçonnée
Conduit en partenariat avec la ville depuis plusieurs années, l'inventaire du patrimoine bâti de Saint-Nazaire concerne la totalité de la commune, vaste territoire situé entre l'océan atlantique, le marais de la Brière et l'estuaire de la Loire.
Saint-Nazaire offre une diversité de paysage et de patrimoine allant du tumulus
de Dissignac au port et à ses infrastructures, jusqu’aux maisons de villégiature, en passant par les édifices de la Reconstruction, dont plusieurs sont labellisés «Architecture contemporaine remarquable».
Cette étude d’inventaire s’intéresse aux caractéristiques et aux évolutions du bâti, de ses origines jusqu’au milieu des années 1980, période de mutations du centre-ville et du Front de Mer. En croisant étude de terrain, dépouillementd’archives et témoignages, elle permet de revenir à la source et de s’affranchir des idées reçues, mais aussi de découvrir ou redécouvrir des
patrimoines jusque-là oubliés ou peu regardés. Reconstruitedans les années cinquante, reconstruction devenue elle-même un patrimoine, Saint-
Nazaire présente aussi des formes de continuité du tracé urbain et de l’habitat d’avant la Seconde Guerre mondiale.
Cet inventaire est également un support essentiel dans la création d’une aire de mise en valeur de l’architecture etdu patrimoine - AVAP - et un atout pour l’obtention du label Ville d’art et d’histoire.
Cette opération d'inventaire se déroule de 2014 à 2020.
Maine-et-Loire
Angers
L’inventaire du patrimoine architectural d’Angers se poursuit depuis plus de trente ans, en partenariat avec la ville. Tout en abordant de façon exhaustive tout type d’édifices selon les principes d’un inventaire topographique, l’habitat fait l’objet d’une attention spécifique.
Cette étude a surtout concerné le centre historique multiséculaire, enserré dans la première ceinture de boulevards, aux strates nombreuses, depuis les plus anciennes demeures conservées, du XIIe siècle, jusqu’aux immeubles haussmanniens de la place du Ralliement et de ses alentours, dans ce second XIXe siècle pendant lequel Angers connaît une évolution rare pour une ville française de cette taille.
Interaction entre urbanisme et habitat
L’inventaire va à présent explorer encore davantage les extensions extra-muros, et en premier lieu porter sur l’urbanisme de ces nouveaux quartiers créés à partir de la monarchie de Juillet. L’étude de la forme urbaine interagit à nouveau avec celles des demeures, hôtels particuliers des quartiers Saint-Joseph/La Fontaine-Mirabeau, maisons des extensions plus populaires du nord et du sud de la ville. Ce travail complétera ainsi celui opéré sur le centre-ville et sera un apport supplémentaire à la mise en place d’un Site patrimonial remarquable, la nouvelle protection institutionnelle qui succède aux anciens Secteurs sauvegardés.
Cette opération d’inventaire se déroule de 2018 à 2021.
Le coteau saumurois
Mené en partenariat avec le Département de Maine-et-Loire, cette opération d’inventaire du patrimoine porte sur le Saumurois, territoire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Après Saumur, Fontevraud et Montsoreau, quatre communes à la confluence de la Vienne et de la Loire sont en cours d’inventaire : Dampierre-sur-Loire (commune associée à Saumur), Souzay-Champigny, Parnay et Turquant.
Ce territoire présente des paysages très diversifiés, des rives de Loire à la forêt de Fontevraud en passant par les coteaux calcaires et le plateau viticole dominant la vallée.
Il offre également un patrimoine très homogène et remarquable, caractérisé par la beauté des matériaux utilisés (association généralisée de l’ardoise et du tuffeau) et la qualité de leur mise en œuvre.
Cette étude est guidée par trois thématiques : le troglodytisme, le paysage et la vitiviniculture.
Cette opération d'inventaire s’échelonnera de 2020 à 2023.
Confluence Maine-Loire
Mené en partenariat avec le Département de Maine-et-Loire, l’inventaire du patrimoine porte sur la « Confluence Maine-Loire », territoire inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Située à la périphérie sud-est de la ville d’Angers, de part et d’autre de la Maine et de la Loire, l’aire d’étude « Confluence Maine-Loire » est formée par six communes, Bouchemaine, Béhuard, Denée, Saint-Jean-de-la-Croix, Sainte-Gemmes-sur-Loire et Savennières.
La Loire se heurte ici au massif Armoricain, offrant une topographie marquée. La Maine, regroupement de trois affluents (le Loir, la Mayenne et la Sarthe) vient s’y jeter, au nord, à Bouchemaine.
L’étude, menée en partenariat avec le Département de Maine-et-Loire, porte principalement sur la plaisance et la villégiature de ce territoire de « bord de ville », prisé depuis le Moyen Âge, et fortement marqué par le fleuve et ses paysages dont l’originalité tient notamment à la culture de la vigne sur des coteaux idéalement exposés.
Cette opération d’inventaire s’est déroulée de 2016 à 2021.
Mauges-sur-Loire
En partenariat avec la Région Pays de la Loire et le Département de Maine-et-Loire, l’Inventaire du patrimoine se poursuit En Anjou avec la commune nouvelle de Mauges-sur-Loire, formée de 11 communes déléguées.
L’étude de ce vaste territoire de 192 km2 et peuplé de 18 730 habitants, qui s’étend de la rive gauche de Loire jusqu’au bocage des Mauges, permettra de mieux connaître les caractéristiques historiques, culturelles et économiques de la commune.
Ce terrain d’étude rural présente ainsi des paysages variés : des plateaux cultivés à la vallée de l’Èvre en passant par des coteaux viticoles ou boisés. Son patrimoine architectural est à l’image de ses paysages, il offre à voir une variété de bâti, représentative de l’histoire et des activités du territoire : les bourgs et les villages, les châteaux et les fermes, les moulins à eau et à vent, les fours à chaux et les mines de charbon, mais aussi les églises, les chapelles et les nombreuses croix de chemin qui rappellent la dévotion des habitants des Mauges et leur implication dans les guerres de Vendée.
Cette opération d’inventaire a pour but d’identifier, d’étudier et de mettre en valeur tous les types de patrimoines de Mauges-sur-Loire et d’étudier sa relation avec le fleuve qui la borde au nord.
L’opération d’inventaire s’échelonne de 2018 à 2021.
Mayenne
Patrimoine des rives de la Mayenne
Mené en partenariat avec le Département de la Mayenne, l’inventaire du patrimoine des rives de la Mayenne va s’étendre depuis sa source, en limite de l’Orne, jusqu’aux portes du Maine-et-Loire.
Après une première recherche sur les aménagements de la rivière et les ouvrages qui y sont liés (barrages, écluses), sur les ponts et sur les activités industrielles, l’étude va se concentrer sur l’habitat situé à proximité de ses rives, hors des villes de Laval, Mayenne et Château-Gontier. Elle permettra de réfléchir au rapport entre, d’une part, la rivière, ses franchissements, ses activités et, d’autre part, l’implantation et l’organisation des villages et des hameaux implantés dans la vallée. Elle permettra surtout d’analyser l’architecture des notables dans sa diversité : édifices seigneuriaux d’origine médiévale utilisant la rivière comme une protection naturelle, châteaux remaniés ou reconstruits au 19e siècle pour marquer le paysage de leur empreinte et profiter de la vue, villas témoignant d’un nouvel art de vivre en périphérie urbaine.
Cette opération d’inventaire s’échelonnera de 2017 à 2020.
Laval
Mené en partenariat avec la Ville, l’inventaire se poursuit sur les objets mobiliers à Laval, cité bientôt millénaire constituée autour de son château, imposante forteresse élevée sur un promontoire rocheux dominant la rivière.
Du Moyen Age, l'ancien bourg castral conserve une partie des remparts qui l'enserraient ainsi qu'un bel ensemble de maisons à pans de bois. Les lendemains de la Guerre de Cent ans sont pour la ville une période d'intense activité : les édifices endommagés sont restaurés et reconstruits, les monuments paraissant trop archaïques sont agrandis et embellis. Au 17e siècle, les églises se peuplent de remarquables retables en marbre, œuvres d'architectes locaux. Un siècle plus tard, de nouveaux quartiers constitués d'hôtels particuliers voient le jour en dehors des murs de la vieille cité. Au début du 19e siècle, se dessinent les grands traits de la physionomie moderne de Laval. La création de la grande traverse est-ouest au long de laquelle s'implantent les principaux édifices publics, substitue au pittoresque de la ville médiévale un nouveau centre ordonné. Tout au long du 20e siècle, quartiers pavillonnaires et grands ensembles font peu à peu disparaître les exploitations agricoles.
L'opération d'inventaire pour Laval porte sur le patrimoine architectural et mobilier de la commune divisée en deux zones d'étude : Laval centre et Laval faubourg. Depuis 2014, elle concerne plus spécialement les objets mobiliers conservés dans les églises et leurs sacristies.
Cette opération d’inventaire se déroule de 2018 à 2020.
Lassay-les-Châteaux et ses environs
Mené en partenariat avec le Département de la Mayenne, l’inventaire du patrimoine porte sur six communes du parc naturel régional Normandie Maine ayant récemment rejoint le pays d’art et d’histoire des Coëvrons Mayenne.
Après le canton de Sainte-Suzanne, six communes situées au nord du département de la Mayenne, à la frontière de l’Orne, sont en cours d’inventaire : Lassay-les-Châteaux, Thuboeuf, Rennes-sur-Grenouilles, Saint-Julien-du Terroux, Sainte-Marie-du Bois et Le-Housseau-Brétignolles.
Bordé par la rivière Mayenne, ce territoire rural se caractérise par un bâti riche et varié (fermes, maisons, manoirs, châteaux), modelé par l’histoire des lieux, l’évolution des pratiques agricoles et les différents types de cultures. Son emplacement entre Normandie et Bretagne en a fait un lieu stratégique lors de la guerre de Cent Ans et des conflits entre France et Bretagne au XV° siècle. Nombre d’édifices fortifiés en attestent encore : le château de Lassay, témoin exceptionnel de l’architecture militaire du XV° siècle, mais également les châteaux du Bois-de-Maine ou de Bois-Thibault.
Cette étude doit permettre de comprendre l’évolution du territoire, à travers la transformation des structures de peuplement et d’exploitation des terres, mais également de retracer l’histoire de son architecture, en prenant en compte les différentes formes de l’habitat et des fermes, ainsi que les matériaux utilisés.
Cette opération d'inventaire s’échelonnera de 2017 à 2020.
Sarthe
Vallée du Loir
APRES LA FLÈCHE, LE LUDE, LA FORÊT DE BERCÉ ET LA CHARTRE-SUR-LE-LOIR, L’INVENTAIRE DU PATRIMOINE EN VALLÉE DU LOIR (SARTHE) SE POURSUIT EN DIRECTION DE MAYET, EN PARTENARIAT AVEC LE PÔLE D’ÉQUILIBRE TERRITORIAL ET RURAL (PETR) PAYS VALLÉE DU LOIR.
L’étude en cours est centrée depuis 2020 sur quatre communes en bordure de la forêt de Bercé : Flée, Lavernat, Verneil-le-Chétif et Mayet.
Même si des églises et des châteaux présentent des éléments plus anciens cet inventaire topographique décline les caractéristiques et les évolutions du bâti principalement de la ¬fin du XVe à la seconde moitié du XXe siècle, période de mutations dans le monde rural. Il met en valeur la variété, la richesse et la qualité du patrimoine : églises paroissiales et leur mobilier (grands retables, statues en terre cuite des ateliers du Maine, etc.), demeures seigneuriales, maisons à la manière de la villégiature du début du XXe siècle... L’étude des fermes, isolées ou en hameaux, représente un réel apport de l’Inventaire. Elle est d’autant plus importante pour la connaissance et la compréhension de l’histoire du territoire que la plupart des fermes sont désormais reconverties en résidences principales ou secondaires.
Cette opération d’inventaire se déroule de 2020 à 2022.
Pays du Perche sarthois
Après celui des anciens cantons et des villes de La Ferté-Bernard, Montmirail et Bonnetable, l’inventaire du patrimoine du Perche sarthois se poursuit en partenariat avec la Région des Pays de la Loire. Pour cette nouvelle étude, la Région et le Pays du Perche sarthois ont retenu la thématique des bourgs.
Le Syndicat mixte du Pays du Perche sarthois bénéficie depuis 1998 du label de Pays d’art et d’histoire. Ce vaste territoire de 84 047 habitants et de 87 communes parmi lesquelles les Petites cités de caractère de Montmirail et Saint-Calais offre une palette de paysages variés. L’architecture est également très diversifiée avec des matériaux comme la pierre, le grès, le calcaire, le pan de bois ou la brique. Le Pays est riche de bourgs très représentatifs de par leurs formes, fonctions et réseaux avec l’espace environnant. Ils offrent une bonne compréhension d’un territoire rural, de sa formation et de son évolution depuis le Moyen Âge.
Une douzaine de bourgs étudiés
L’étude porte sur les bourgs du Pays du Perche sarthois non étudiés à ce jour par l’Inventaire et relevant des communautés de communes de l’Huisne sarthoise, des Vallées de La Braye et de l’Anille et du Gesnois Bilurien.
En travaillant sur des formes et des structures urbaines, mais en prenant également en compte les relations de ces bourgs avec le territoire rural environnant, cette étude devrait permettre de donner une bonne représentation du Pays du Perche sarthois et de ses caractéristiques territoriales et patrimoniales.
Comprendre les relations des bourgs avec le territoire rural
Cette étude à l’échelle du Pays d’art et d’histoire permettra de renforcer la connaissance du patrimoine de l’ensemble du territoire, de renforcer l’offre culturelle en terme de visites, de circuits de découverte et de supports d’information.
Cette opération d’inventaire se déroule de 2017 à 2020.
L’habitat sériel au Mans
En partenariat avec la ville du Mans, une étude thématique de l’habitat manceau à l’époque contemporaine est menée sur l’ensemble de la commune, venant compléter les recherches sur la ville ancienne.
L’opération porte sur l’habitat sériel et ouvrier du Mans de 1854, année de l’inauguration de la gare ferroviaire, à 1981, date d’achèvement de la construction du grand ensemble de Bellevue.
L'habitat, les lieux de loisirs et les équipements associés
Cette opération d’inventaire permet d’identifier les spécificités de l’habitat ouvrier et sériel du Mans et de comprendre son évolution à l’époque contemporaine. Témoins de l’industrialisation locale, ces habitations s’établissent dans les faubourgs et les communes environnantes annexées à la ville dès 1855. Devenant un des pôles industriels les plus importants de l’Ouest au début du XXe siècle, Le Mans a connu une prospérité économique, visible par la multitude d’unités d’habitation créées pour les cadres et les ouvriers.
Une typologie de l’habitat comprenant les fameuses mancelles sera dégagée, afin de réaliser une analyse chronologique du bâti et donc de l’extension urbaine.Afin de considérer l’espace habité dans sa totalité, une réflexion autour des lieux de loisir tels que les salles de cinéma, de bal ou de jeux, ainsi qu’autour des équipements de type bain douches, écoles... est envisagée.
Cette opération d’inventaire se déroule de 2018 à 2021.
Vendée
La vallée de la Sèvre niortaise dans le Marais poitevin
Après Fontenay-le-Comte, Luçon et la villégiature balnéaire, les communes riveraines de la Sèvre Niortaise, dans le Marais poitevin, font l’objet d’une opération d’inventaire du patrimoine en Vendée, en partenariat avec le Département.
L’opération porte principalement sur une zone d’un kilomètre de part et d’autre de la Sèvre Niortaise, colonne vertébrale du Marais. Les rives du fleuve dans les Deux-Sèvres et en Charente-Maritime font l’objet de la même étude menée par le Centre vendéen de recherches historiques, en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine.
L’Inventaire permet de mettre en évidence ce qui, dans le patrimoine des rives de la Sèvre Niortaise, révèle les relations étroites, sur le long terme, entre les habitants du Marais poitevin et leur environnement, sans cesse modelé par l’homme.
Le patrimoine hydraulique est constitué d’écluses, de barrages, de portes à flot, de digues et de canaux qui, encore aujourd’hui, permettent la gestion de l’eau dans le Marais.
L’habitat est concentré dans les bourgs, sur les anciennes îles calcaires, ou dispersé dans les marais où il s’est implanté à la faveur des aménagements. Le patrimoine est également lié aux pouvoirs seigneuriaux et ecclésiastiques, acteurs de l’aménagement du Marais poitevin dès le Moyen Âge.
Avec de nombreux ports et installations portuaires, le patrimoine du Marais est enfin lié aux échanges commerciaux sur le fleuve, lien entre l’intérieur des terres et les côtes.
Cette opération d'inventaire concerne les communes de Maillé, Damvix, Le Mazeau et Benet. Elle se poursuit de 2021 à 2023.
La vallée de la Sèvre nantaise
L’inventaire du patrimoine en Vendée se poursuit, en partenariat avec le Département de la Vendée, avec l’étude des communes bordant la rive gauche de la Sèvre Nantaise, entre Cugand et Mortagne-sur-Sèvre.
L’opération porte sur le bâti et les objets mobiliers de cinq communes : Cugand, La Bruffière, Saint-Aubin-des-Ormeaux, Tiffauges et Mortagne-sur-Sèvre. Il s’agit de faire ressortir les spécificités du bâti rural de ces communes situées le long de la Sèvre Nantaise et de comprendre son évolution , en lien avec la morphologie du territoire. .
Situé aux frontières du Poitou, de la Bretagne et de l’Anjou, ce territoire vallonné, naturellement irrigué par la Sèvre Nantaise et sillonné de cours d’eaux, a longtemps revêtu une importance stratégique militaire et économique que révèlent ses édifices fortifiés et ses moulins à eau encore visibles dans le paysage.
Le relief du territoire a conditionné son aménagement urbain, incitant l’implantation du bâti le long des cours d’eau ou en limite de coteau. L’habitat est réparti entre les bourgs formant des regroupements d’habitations mitoyennes et le reste du bocage où il s’est implanté sous forme de métairies ou de borderies. Ces indices permettront de reconstituer son histoire et de révéler les relations étroites qu’entretiennent les habitants de la Sèvre Nantaise avec leur environnement.
Cette opération d'inventaire s’échelonnera de 2022 à 2025.