Depuis la fin du Moyen Âge, la maison de campagne est un complément indispensable de la maison de ville. Associée à une activité agricole, elle combine villégiature et retombées économiques.
L’émergence de la villégiature angevine
Dans le courant des XVIe et XVIIe siècles, la bourgeoisie angevine s’enrichit et accède au pouvoir municipal. À l’instar de la petite aristocratie laïque ou religieuse, ces citadins, désireux de créer des domaines de rapport, rachètent à quelques distances de la ville de nombreuses terres pour y placer un métayer, un vigneron ou un closier.