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Région Pays de la Loire Tour du 4 au 7 avril 2023  

Ce tour cycliste au top niveau, auquel participent les plus grandes équipes internationales, est une belle vitrine pour le territoire des Pays de la Loire et tout particulièrement son patrimoine. 
Découvrez les lieux à visiter tout au long des étapes du Région Pays de la Loire Tour, du 4 au 7 avril pour la première édition du Région Pays de la Loire Tour. 

Première étape – mardi 4 avril 2023 : Saint-Nazaire – Saint-Gilles-Croix-de-Vie

1. Les chantiers navals et le port de Saint-Nazaire (44)

Héritiers des chantiers navals fondés dès 1862 à Saint-Nazaire, les Chantiers de l’Atlantique sont parmi les plus grands, les plus anciens et les plus innovants chantiers navals au monde, liés à la construction navale, mais aussi à la propulsion des navires de demain et à l’éolien en mer. Saint-Nazaire, c’est le France, le Queen Mary 2, l’Harmony of the Seas, autant de paquebots de légende révélant des savoir-faire d’exception et une tradition industrielle séculaire.

2. Le passage du Gois à Beauvoir-sur-Mer (85)

Site unique au monde en raison de sa longueur (plus de 4 km !), le passage du Gois est né de la rencontre entre deux courants marins contraires dans la baie de Bourgneuf, qui a causé une lente remontée du fond de l’océan. Mentionné depuis le Moyen Âge, cette voie naturelle fameuse qui relie le continent à l’île de Noirmoutier porte une chaussée submersible pavée et balisée, praticable uniquement à marée basse. 

Le passage du Gois à Beauvoir-sur-Mer ©F. Lasa 

3. Le port du Collet de Bourgneuf-en-Retz (44)

Avant-port de Bourgneuf, le port du Collet a dû sa prospérité à l’exportation du sel produit dans les marais salants vendéens, avant que son ensablement progressif au XVIIIe siècle ne remplace cette activité par l’ostréiculture. Ce petit port de pêche et de plaisance pittoresque situé à l’embouchure du Falleron et du marais breton a conservé son enfilade de pontons de bois et de pêcheries, caractéristiques du littoral atlantique.

4. La station balnéaire de Saint-Brévin-les-Pins (44)

L’arrivée du chemin de fer à Saint-Nazaire en 1857 a été le prélude au développement des stations balnéaires voisines. Sur la rive sud de l’estuaire de la Loire, un bac permettait alors de rallier la petite commune de Saint-Brévin, où le long cordon dunaire fixé par une pinède présentait un site propice à devenir en 1882 un lieu de villégiature prisé (maisons de vacances, casino). Aujourd’hui, la station est appréciée pour la pratique d’activités nautiques comme le kite surf, et le char à voile.

Vue aérienne du quartier de Mindin et du Pont de Saint-Nazaire. ©D. Pillet

5. Le Daviaud, écomusée du marais vendéen à La Barre-de-Monts (85)

Créé en 1982, le Daviaud est un site de plein air situé au cœur du marais breton vendéen. Conçu comme un conservatoire, il permet de comprendre l’histoire et l’évolution de ce territoire gagné sur la mer, et de découvrir son paysage singulier à travers sept univers poétiques. Riche d’un patrimoine naturel et architectural varié, il présente également dans leur environnement les activités, les usages, les savoir-faire et les modes de vie de ses habitants.

Deuxième étape – mercredi 5 avril : Clisson – Le-Lion-d’Angers

1. Le château médiéval de Clisson (44)

Situé aux confins des trois anciennes provinces de Bretagne, d’Anjou et de Poitou, le château de Clisson est une des onze places fortes qui défendaient à la fin du Moyen Âge la zone de frontière formant les marches de Bretagne. Dominant la Sèvre nantaise, l’ancien château du connétable Olivier de Clisson puis des derniers ducs de Bretagne impressionne encore par l’importance de ses vestiges et l’attrait de son site prisé comme lieu d’excursion ou de séjour depuis le XIXe siècle.

La tour de la maison du jardinier à la Garenne Lemot, début 19e siècle. ©D. Pillet

2. Le port du moulin sur la Loire à Champtoceaux (49)

Dominé par le château des ducs d’Anjou, place forte défendant la frontière avec le duché de Bretagne, le port du Moulin est un point de contact ancien sur la Loire, où un péage est établi dès le XIIe siècle pour le transport fluvial. Cette activité prospère tout au long du XIXe siècle avec la batellerie à vapeur, et le port du moulin forme alors une halte en direction de Nantes. Aujourd’hui, ce site fameux est le point de départ de croisières ou de promenades le long de la Loire. 

3. Le château de l’Isle-Briand au Lion d’Angers (49)

A la confluence de la Mayenne et de l’Oudon, la famille d’Andigné remplace vers 1775 la forteresse médiévale par un élégant château de plaisance d’architecture classique. Le domaine est agrémenté au XIXe siècle d’un parc paysager, dû au célèbre paysagiste Paul de Lavenne de Choulot, puis d’une ferme-modèle. Le développement d’activités hippiques dès la fin du XIXe siècle est à l’origine de l’aménagement de l’hippodrome et du haras qui animent le site.

Château, actuellement haras de l’Isle-Briand. ©B. Rousseau / Conseil départemental de Maine-et-Loire – Conservation départementale du patrimoine

4. La maison de Julien Gracq à Saint-Florent-le-Vieil (49)

Au pied du bourg dominé par la célèbre abbaye Saint-Florent, le grand écrivain Julien Gracq (1910-2007), a souhaité que la maison familiale des bords de Loire dans laquelle il s’était retiré à la fin de la vie devienne un lieu « de repos et de travail » pour les écrivains. Depuis 2012, l’association Maison Julien Gracq gère le site, accueille des résidences d’écriture, et organise également des rencontres avec les écrivains ainsi que le festival annuel Les Préférences.

5. Le moulin et l’écluse de la Roche sur la Mayenne (53)

Sur le cours de la Mayenne, quelques moulins, biefs et écluses sont les témoins des nombreux aménagements de la rivière depuis le Moyen Âge. À La Roche-du-Maine, les deux moulins ont été reconstruits au milieu du XIXe siècle sur chacune des rives, tandis que la canalisation de la rivière causait la destruction de la chaussée avec porte marinière qui en assurait le fonctionnement. Un barrage à écluse l’a remplacée en 1863 en aval, accompagné de sa maison éclusière typique.

Le moulin et l’écluse de la Roche sur la Mayenne ©Y. Guillotin

Troisième étape – jeudi 6 avril : Baugé-en-Anjou – Mayenne

1. La Petite Cité de Lassay-les-Châteaux et son château (53)

Site défensif stratégique aux confins du Maine et de la Normandie, le château de Lassay est reconstruit au milieu du XVe siècle sur son socle granitique protégé de rivières et d’étangs. L’imposant site castral parfaitement conservé, prolongé par la basse-cour et le bourg, est fidèle au dessin levé en 1836 par Victor Hugo lors de son passage en 1836. À proximité, les châteaux de Bois-Thibaut et Bois-de-Maine attestent eux aussi de l’histoire agitée de ce territoire.

Le château de Lassay et le Grand Etang, vue aérienne. ©Y. Guillotin

2. L’ancien couvent de bénédictines à Baugé-en-Anjou (49)

Sur un plateau tenant la confluence de de l’Altrée et du Couasnon, la ville de Baugé (labellisée « Petite cité de caractère ») s’est développée autour du château des ducs d’Anjou. Cet important carrefour routier comprend un riche patrimoine, dont l’ancien couvent de Bénédictines, bel exemple d’architecture classique fondé dans le premier tiers du XVIIe siècle pour l’éducation des jeunes filles, Il a abrité la sous-préfecture au XIXe siècle avant d’être réhabilité en logements sociaux. 

3. Les quais de la ville de Mayenne (53) 

Traversée par la rivière qui lui a donné son nom, la ville de Mayenne (Ville d’art et d’histoire) s’est développée au Moyen Âge autour du château seigneurial, sur le promontoire rocheux dominant la rive droite. Au XIXe siècle, le commerce des célèbres toiles de lin apporte la prospérité. Les quais pittoresques donnent un point de vue sur le château et le chevet de la basilique Notre-Dame-des-Miracles. Dans le centre, de belles demeures anciennes animent les places de Hercé et Cheverus. 

4. Le château de Gatine à Fougeré (49) 

L’austère corps de logis de la fin du XVIe siècle, dont le pavillon central est précédé d’un pont-levis complété d’un rare abri à bateau, devait probablement former le corps d’entrée de la demeure. Sans doute la période troublée des guerres de Religion n’a-t-elle pas permis d’ériger le logis principal sur la plateforme entourée de douves. Le jardin récemment restitué, labellisé « Jardin remarquable », allie une structure régulière à une composition végétale et florale assez luxuriante. 

5. Le château de Sainte-Suzanne (53)

La cité médiévale fortifiée de Sainte-Suzanne s’est développée sur un plateau escarpé dominant l’Erve. À la pointe de l’éperon rocheux, le donjon millénaire des comtes du Maine et son enceinte castrale sont agrémentés au début du XVIIe siècle d’un logis seigneurial neuf. Après l’acquisition du site en 1998 par le Département de la Mayenne en 1998, cette partie abrite depuis 2009 le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine du Pays d’art et d’histoire Coëvrons-Mayenne. 

Vue depuis la vallée au sud : le manoir, le donjon, le logis et le rempart sud. ©F. Lasa

Quatrième étape – vendredi 7 avril : Sablé-sur-Sarthe – Le Mans

1. L’abbaye bénédictine de Solesmes (72)

Ancien prieuré millénaire, l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes doit sa renaissance et sa renommée au milieu du XIXe siècle à l’abbé Dom Prosper Guéranger, qui réhabilite les bâtiments et la liturgie, et contribue à restaurer le plain-chant ou chant grégorien. L’imposant site monastique qui domine encore aujourd’hui la vallée de la Sarthe est toujours un des hauts lieux de cette expression spirituelle et musicale, animé par une communauté vivante d’une quarantaine de moines.

L’abbaye bénédictine de Solesmes. ©F. Lasa 

2. Le virage de Mulsanne, circuit des 24 heures du Mans (72)

La course automobile des 24 heures du Mans se déroule depuis 1923 sur le circuit aménagé dans la commune de Mulsanne. D’une longueur de tracé de 13,626 km, il est l’un des circuits automobiles les plus longs du monde. Le virage de Mulsanne se situe entre les kilomètres 7 et 8, à l’extrémité sud de la ligne droite des Hunaudières, où le circuit emprunte la départementale 140 en direction d’Arnage. Le freinage est impressionnant, les voitures perdant près de 300 km/h en 300 m !

3. La forêt domaniale de Bercé (72)

Ancienne forêt royale, la forêt de Bercé est mondialement réputée pour la qualité de ses chênes sessiles exploités en haute futaie, qui ont longtemps alimenté la charpenterie de marine. Ce paysage vallonné, parcouru d’un réseau de routes forestières et de carrefours, bénéficie depuis 2017 du label « Forêt d’exception ». En mars 2021, huit chênes de la forêt, vieux d’environ 230 ans, ont été choisis pour la reconstruction de la charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris, incendiée en 2019.

4. La cité Plantagenêt du Mans (72)

Le centre médiéval de la ville du Mans (labellisée « Ville d’art et d’histoire » depuis 2002) est appelé « cité Plantagenêt » depuis 2003, du nom de la fameuse dynastie qui a tenu au XIIe siècle les comtés d’Anjou et du Maine. Bordé par les vestiges de l’ancienne enceinte romaine, ce quartier pittoresque de ruelles pavées animées de maisons en pan de bois et de demeures classiques, abrite également la vaste cathédrale Saint-Julien et l’ancien palais comtal (actuel hôtel de ville). 

5. Les faïenceries d’art de Malicorne-sur-Sarthe (72) 

Une première manufacture est créée à Malicorne au milieu du XVIIIe siècle, mais il faut attendre le siècle suivant pour que se développent plusieurs faïenceries, qui adaptent des modèles de Nevers ou de Rouen, puis de Quimper. Au XXe siècle les faïences ajourées sont une spécialité de Malicorne, qui obtient en 1993 le label « Ville et Métiers d’Art ». Héritières de ce savoir-faire, les Faïenceries d’art de Malicorne figurent sur l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel en France. 

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