l'Inventaire
Créé en 1964 par André Malraux, l’Inventaire général du patrimoine culturel recense, étudie et fait connaître le patrimoine de France. Depuis 2004, cette mission relève de la compétence des Régions.
Patrimoine urbain et rural, civil et religieux, industriel, architectural ou mobilier, l’Inventaire étudie tous les éléments d’un paysage et les objets d’un territoire. Ce recensement exhaustif, complété d’un travail de recherche, permet d’établir une documentation homogène et pérenne accompagnée d’analyses et de synthèses sur le patrimoine régional à partir d’une approche géographique ou thématique.
Recenser, étudier, faire connaître
Cette démarche scientifique est encadrée de normes méthodologiques nationales. Elle est nourrie par les sources manuscrites et iconographiques, l’arpentage systématique et la couverture photographique du territoire, accompagnée de relevés. Ce travail ordonné et minutieux permet d’établir des dossiers argumentés qui servent à révéler, à valoriser et à promouvoir le patrimoine auprès des collectivités et des usagers. Ces connaissances constituent également pour les élus des outils au service de l’aménagement de leur territoire et de la valorisation du patrimoine.
Matériel et immatériel
Depuis 2010, son potentiel d’interprétation du patrimoine bâti et mobilier s’est élargi par le recours, dès que le contexte le permet, à des ressources immatérielles sous la forme du recueil de témoignages sur les savoir-faire, les usages et la culture orale.
L'architecture de l'administration et des services
121 édifices ont été répertoriés, dont 80 étudiés, relatifs aux services destinés aux citoyens, dans les domaines scolaire, administratif, financier, hospitalier, judiciaire, militaire (sauf les enceintes relevant des ensembles urbanistiques), culturel, sportif, loisirs, jardins. Les bâtiments datent très majoritairement des XIXe et XXe siècles, répartis à 80% sur la rive gauche. A l'exception du château, les plus anciens répertoriés sont néanmoins situés sur la rive droite de la Doutre, comme l' hôtel-Dieu Saint-Jean ou la léproserie Saint-Lazare pour citer le XIIe siècle. [...]

Maison
D'après les matrices cadastrales, la maison a été édifiée en 1872. Son architecture laisserait plutôt supposer une construction dans le dernier quart du XIXe siècle et une transformation radicale dans l'entre-deux-guerres. Le bâtiment de dépendance a sans doute été réalisé à la fin du XIXe siècle.


Front bâti (5 hôtels, dont hôtel Métivier)
Hôtels sur rue, construits dans les années 1850. Les n° 2-4 forment un lotissement à deux unités d'habitation construit en 1854 pour Thomas Métivier, procureur général de la Cour d'appel, qui en sera ultérieurement le premier président. Le magistrat se réservait la partie la plus importante, à l'angle de la rue de Bel-Air et de la rue de Létanduère. Une troisième unité, au n° 6 de la rue, est indiquée dans les matrices cadastrales de 1882 comme une partie de servitudes, bien qu'elle présente également l'aspect d'un hôtel particulier (peut-être construit peu après, dans ces années 1880 [...]


Rangée de maisons
Rangée construite dans la deuxième moitié du XIXe siècle ou dans les toutes premières décennies du XXe siècle.

Statue : saint évêque
La statue a été exécutée à la fin du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle et remaniée à une époque indéterminée.